Lettre de protestation à l'AFL !
 

Si vous aussi avez "protesté" pour défendre le Mac à l'école, n'hésitez pas à nous le dire à macalecole@free.fr !


Lettre reçue le 1/3/01

J'ai adressé hier un e-mail à l'AFL pour protester contre le fait que cette association ne propose plus que des logiciels Windows alors qu'elle a pu avoir à son catalogue du joliciel fonctionnant sur Mac (ELMO). Je colle ce texte ci-dessous. Cela pourrait intéresser d'autres collègues ?

Merci.

Claude Pelletier, enseignant dans les Alpes Maritimes.


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° à Association Française de Lecture °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

"AFL" <af.lecture@wanadoo.fr>

Bonjour,

Je suis depuis une dizaine d'années l'évolution de vos outils. Je me rappelle avoir fait une démonstration publique d'ELMO pour TO7 dans une bibliothèque publique. J'ai encouragé beaucoup de monde, des enseignants, des orthophonistes à utiliser les différentes évolutions de vos produits.

Je suis désolé de ne plus voir de logiciels tournant sur ordinateurs personnels Macintosh. Je vous prie de tenir compte de ma demande et de la respecter. Je vous demande d'y voir une question de tolérance et de démocratie.

Pourquoi l'Association Française de la Lecture se rangerait-elle derrière ceux qui voudraient que nous marchions tous à l'unisson et derrière le char de triomphe de Saint Marketing ? L'histoire de l'informatique n'est pas finie.. Le "Standard" n'existe pas. D'années en années, Windows continue d'évoluer : 3.11, W.95, W.98, W.Me… . Sans parler des formes plus professionnelles. Le succès de Windows tient autant à ses qualités propres qu'à la force marketing de Microsoft. Nous, utilisateurs, n'avons rien à gagner à une disparition des challengers et des alternatives. Rare avantage d'un monde concurrentiel ! Ces derniers contraignent Microsoft à s'améliorer.

Parallèlement aux évolutions de Windows, le monde du logiciel libre autour de Linux, une forme d'Unix, évolue et gagne en caractère démocratique en devenant plus accessible à tout un chacun.

Parallèlement aussi, MacOS a évolué : 6, 7, 8. 9. Cette année, en devenant MacOS X, il évolue en conservant sa facilité d'utilisation et d'administration tout en s'appropriant les avantages propres à la famille Unix.

Parallèlement, des challengers sont à considérer avec respect, tel BeOS.

Pour la petite histoire, j'en ai vu défiler des écoles équipées d'ordinateurs… sous utilisés. Pour des raisons forcément complexes mêlant nature de l'équipement et facteurs humains. Mais quand le nombre d'ordinateurs personnels de type Mac et de type PC est assez semblable et qu'ils ne différent pas trop en terme de génération, dans les lieux où je suis passé, les PC sont moins souvent utilisés. Pourquoi cela ? Il faudrait évaluer les pratiques et projets pédagogiques d'une part et la formation des utilisateurs. On peut constater des pannes matérielles mais les utilisateurs en panne se rencontrent souvent.

L'an dernier, un site a recueilli des témoignages quotidiens d'enseignants américains pendant plusieurs semaines. Aux USA, des établissements possèdent des parcs de plusieurs centaines d'ordinateurs personnels PC ou Mac. De telle sorte qu'il faut employer du personnel à plein temps pour l'administration et la maintenance de toutes ces machines. L'expérience montre que les machines sous MacOS posent beaucoup moins de problèmes et coûtent nettement moins en terme de maintenance, d'administration. Sans parler du coût considérable de formation des utilisateurs qui diffèrent aussi selon la plateforme.

Dans un monde qui change vite, je ne tiens pas à vous convaincre de la supériorité ou de l'infériorité d'un système qui évolue par rapport à d'autres qui changent également. Cela serait ridicule. Au fond, je ne faisais que bavarder. Et j'aurais pu continuer ainsi mais je ne souhaite pas dérober plus de votre disponibilité. Je m'en voudrais de vous avoir fait perdre du temps. Et puis, il paraît que les e-mails doivent être courts ?

L'essentiel de mon message se trouve dans le deuxième paragraphe : pas d'exclusion !

Merci de votre compréhension.

Claude Pelletier, enseignant dans les A.M.

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